En bref : taxonomie verte, Net-Zero, paquet Omnibus et sommeil des Chinois

Dans cet article, on parle du résultat 2023 taxonomie verte, du Net-Zero qui semble lointain, d'une demande d'adoption rapide du paquet Omnibus et de l'impact négatif du réchauffement climatique sur le sommeil des chinois, en bref.

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En 2023, 250 milliards d’euros étaient alignés avec la taxonomie verte

C’est le résultat avancé par la Plateforme sur la finance durable dans son dernier rapport publié en mars.

La Plateforme note de réels progrès : les investissements (Capex) des grandes entreprises cotées de l’UE, alignés sur la taxonomie, “ont atteint 250 milliards d'euros en 2023, soit une augmentation de 34 % par rapport à l'année précédente. La moitié de ce montant a été consacrée aux activités habilitantes (+40 % sur un an), tandis que les activités de transition ont plus que doublé, représentant 11 % du total des investissements en capital conformes à la taxonomie”.

Le rapport est basé sur les déclarations de 2 180 grandes sociétés cotées en Bourse. “La Taxonomie a démontré sa capacité à mobiliser des capitaux vers des investissements durables, un rôle qui pourrait encore s'accroître grâce à des simplifications ciblées. Cependant, son efficacité pourrait être compromise si le champ d'application de la déclaration obligatoire était considérablement réduite”, note la Plateforme qui évoque ainsi les potentiels ajustements réalisés du fait de l’adoption du paquet “Omnibus”.

Le Net-Zero pas avant 2070 ? 

Chaque année, le cabinet de conseil spécialisé dans l’industrie, Bain & company, réalise une enquête auprès de plus de 700 dirigeants des secteurs du pétrole et du gaz, des services publics, des produits chimiques, des mines et de l'agroalimentaire. Cette année, ces dirigeants “sont devenus moins optimistes quant au moment où le monde atteindra zéro émission nette de carbone”, note le rapport. 

Environ 44 % d’entre eux s’attendent désormais à ce que la planète atteigne cet objectif en 2070 ou plus tard. Ils sont moins d’un tiers à maintenir leur perspective de neutralité carbone pour 2050… “Le zéro net semble bien plus lointain”, conclut Brain Company.

Le Conseil européen demande une adoption rapide du paquet Omnibus

Le 20 mars, le Conseil européen - l’organe qui réunit les chefs d’Etats des pays membres de l’UE a demandé aux co-législateurs d’adopter le plus rapidement possible :

• la proposition stop the clock (d’ici fin juin au plus tard)
• l’ensemble du paquet “Omnibus” qui doit être traité de façon prioritaire (d’ici la fin de l’année 2025 au plus tard)

Les chefs d’Etats démontrent ainsi leur volonté de voir aboutir le paquet “Omnibus” présenté par la Commission européen le 26 février dernier. 

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Le réchauffement climatique nuit au sommeil des chinois

Dans un article scientifique publié dans la revue Nature communications, on apprend que le réchauffement climatique pourrait avoir un impact négatif significatif sur le sommeil des chinois.

Une étude nationale “fournit la preuve la plus convaincante que la hausse de la température ambiante pourrait réduire la durée du sommeil (en particulier le sommeil profond) en Chine”, de près de 10 % en cas de scénario “haut” d’émissions de GES. Or, “toute perturbation du sommeil peut entraîner une mauvaise qualité du sommeil, susceptible d'engendrer de graves problèmes de santé, notamment des maladies respiratoires chroniques, des troubles mentaux, des troubles musculo-squelettiques, des cancers et même la mort.

Les troubles du sommeil deviennent une préoccupation mondiale croissante”, notent les auteurs de l’article. Ils ont mené une étude sur plus de 200 000 personnes. Les résultats “soulignent l'importance de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et de mettre en œuvre des mesures d'adaptation adaptées aux régions et sous-groupes vulnérables afin de réduire la privation de sommeil et la dégradation de la qualité du sommeil associées au réchauffement climatique”, préviennent les auteurs.