
Sophie Bridier
Mar 4, 2025
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Pour lutter contre le gaspillage, les co-législateurs - le Parlement européen et le Conseil de l’UE - se sont accordés le 19 février dernier en légiférant à nouveau sur ces sujets. Un texte imposera ainsi de nouvelles obligations aux pays de l’UE et aux entreprises du secteur.
Chaque pays devra mettre en place des objectifs contraignants de réduction des déchets alimentaires à atteindre d’ici 2030 :
De plus, “les pays de l’UE devraient prendre des mesures pour s’assurer que les opérateurs économiques ayant un rôle significatif dans la prévention et la production de déchets alimentaires (à identifier dans chaque pays) facilitent le don de denrées invendues qui sont sans danger pour la consommation humaine”, mentionne la Commission européenne.
Deux ans et demi après la publication du texte de droit européen, les États de l’UE devront aussi “mettre en place des systèmes de responsabilité du producteur (REP), par lesquels [tous] les producteurs qui fournissent des textiles dans un pays de l'UE devraient couvrir les coûts de collecte, tri et recyclage. Les producteurs qui utilisent des outils de commerce électronique, de même que ceux établis en dehors de l’UE, seront également concernés. Les micro-entreprises auront une année supplémentaire pour se mettre en conformité.
Pour rappel, selon le droit existant, les pays de l’UE étaient déjà tenus de mettre en place une collecte séparée des textiles au 1er janvier 2025.
Quels seront les produits couverts ? Il s’agira :
“Les négociateurs ont également convenu que les États membres devraient tenir compte des pratiques de la fast fashion et l’ultra-fast fashion lorsqu’ils fixeront les contributions financières aux systèmes de REP”, précise la Commission européenne.
A ce jour, moins de 1% de tous les textiles dans le monde sont recyclés en nouveaux produits.